Henri Simon, conseiller municipal sortant
Vous lisez le 10e et dernier numéro de Bréhat murmure. Danouchka Prigent et moi-même avons essayé, à travers ce petit journal, de faire vivre la démocratie bréhatine. Nous avons discuté certaines décisions importantes de la municipalité, mais nous avons aussi suscité des réflexions, fait beaucoup de propositions, permis à certains d’entre vous de faire valoir un avis différent. Le maire et sa majorité auraient pu s’y exprimer, ils ne l’ont pas souhaité en estimant que Bréhat murmure était « un torchon ».
Le mandat s’achève et c’est aux électeurs maintenant de faire démocratiquement leur choix sur la politique municipale à mener les 6 prochaines années.
Car
nous désirons tous :
Une île démocratique, dans laquelle les élus transparents communiquent, permettent
la participation de tous, notamment des jeunes, et favorisent le dialogue.
Nous désirons tous :
Une île dynamique, dont la démographie reprend enfin des couleurs après tant d’années de diminution du nombre de résidents principaux. (-1,8% par an et sûrement -4% en 2018) en réglant le problème du logement.
Une île qui arrive à développer une activité économique non uniquement saisonnière, basée sur l’agriculture, l’artisanat, les entreprises qui existent déjà sur l’île, et les nouvelles technologies.
Une île qui trouve enfin une solution pour son port de commerce.
Nous désirons tous :
Une île solidaire, solidaire avec nos anciens pour leur permettre de vivre mieux, d’être soignés à Bréhat et de disposer d’un transport pérenne 7 jours sur 7.
Solidaire avec les jeunes, né(e)s ici et qui désirent rester et ceux d’ailleurs voulant s’installer pour y vivre, constituer une famille et y travailler.
Nous désirons tous :
Une île protégée, protégée pour son environnement exceptionnel qui est aujourd’hui de plus en plus menacé de disparaitre.
Protégée, car elle saura supprimer et gérer ses déchets de façon intelligente tout en respectant la réglementation actuelle. Protégée du tourisme de masse en développant un tourisme régulé et de qualité.
Nous désirons tous :
Une île culturelle, qui renoue avec cette histoire bréhatine brillante où le philosophe y rencontrait le peintre, en attirant les artistes, en valorisant les talents en peinture, en littérature ou en musique.
Cela est possible en modifiant simplement la façon de gérer les deniers publics, sans aucune augmentation des impôts.
Comme vous je souhaite que cela se réalise, c’est pourquoi
Je m’engage
« Pour l’avenir de Bréhat ».
En tant que diplômé de l’Ecole Nationale des Finances Publiques (ex Ecole Nationale du Trésor Public), la gestion d’une commune fait partie de mes compétences et la mairie sera bien gérée.
Je suis entouré d’une équipe constituée en grande majorité de personnes vivant et travaillant sur l’île et de résidents secondaires qui sont très engagés dans la vie ilienne.
Les membres de notre liste et notre programme vous seront présentés
A compter du 8 février.
Une réunion publique pour vous rencontrer sera proposée
Le 28 février à la salle des fêtes.
Pendant plus d’un an, j’ai réfléchi à cet acte de candidature.
Il n’est pas évident pour moi. Il m’oblige à quitter un travail que j’aime pour prendre ma retraite.
Mais je crois que Bréhat mérite mieux que la politique municipale qui a été menée lors de ces 12 dernières années.
Avec mon équipe nous avons beaucoup travaillé le programme que nous vous proposons. Nos projets sont réfléchis et ont eu le temps de murir
Mais avant tout il faut que je me présente car certains d’entres vous ne me connaissent pas ou ont une image très déformée de ce que je suis.
Qui suis-je vraiment ?
Malgré ma carrure impressionnante et un abord assez froid, tous ceux qui me connaisse vous diront que je suis sympa, toujours prêt à mettre mes compétences à leur service.
Fils d’un père ouvrier et d’une mère au foyer, j’ai 61 ans, je suis marié et père de trois filles.
J’ai découvert Bréhat, un peu par hasard, il y a 40 ans en touriste à la journée. Je suis littéralement tombé amoureux de cet endroit.
Comme le disait André Breton pour un autre lieu :
« J’ai cessé de me désirer ailleurs ».
Pendant longtemps, je suis venu en vacances à la pension du ministère des finances aux Rocs comme agent de ce ministère puis après l’avoir quitté, j’ai loué une maison.
Enfin, par chance, j’ai réussi à acheter, avec mon épouse, une modeste petite maison à Hent Meur il y a 15 ans.
Dès mon arrivée, je me suis intéressé à la vie bréhatine. J’adore cette île, j’aime les Bréhatins et cette mentalité d’ilien qui met la solidarité au centre de tout. Je viens très souvent et je travaille beaucoup en télétravail.
Professionnellement, j’ai fait 24 ans au service de l’Etat et 20 ans au service de la Justice.
Je suis un pur produit de la méritocratie républicaine.
Entré au ministère des finances à l’âge de 17 ans, en tant qu’agent de service (dans le privé : on parlerait d’ouvrier), j’ai, à force de volonté et de persévérance, passé, en parallèle de mon travail, ma licence en droit. Ensuite j’ai réussi le concours d’entrée à l’Ecole Nationale des Finances Publiques, (ex Ecole nationale du Trésor public) ce qui m’a permis de m’intéresser de près à la gestion des collectivités territoriales et des communes en particulier.
Puis j’ai réussi le concours de l’Ecole Nationale d’Administration (E.N.A, promotion Nelson Mandela).
Dans ma carrière, j’ai exercé beaucoup de métiers dont celui de conseiller financier aux collectivités locales.
Depuis 20 ans, spécialisé dans le droit et les finances des collectivités territoriales et dans le droit de l’environnement, je travaille pour la justice.
En parallèle, j’enseigne (ou j’ai enseigné), en tant que maître de conférences associé à l’université de Strasbourg, le droit, les finances publiques et la comptabilité publique. J’ai été décoré, pour cet investissement, du titre de chevalier des palmes académiques en 2018.
Ces deux missions me donnent beaucoup de travail. Il n’est pas rare, pour moi, de faire des semaines de 80 heures.
Aujourd’hui, j’arrive à la fin de ma carrière et je peux prendre ma retraite en cette année 2020.
Faites-nous confiance, faites-moi confiance. Je prendrai ma retraite pour devenir résident permanent et je mettrai toutes mes compétences et ma force de travail au service de la commune, des Bréhatins et des personnes n’y résidant pas à l’année.