La belle saison est arrivée. Des progrès restent à faire pour recevoir correctement les touristes en été.
Par Henri Simon, conseiller municipal
L’été est enfin arrivé. C’est la saison qui voit notre île pleine de vigueur, d’activité et de foisonnement. C’est pendant cette période que les différentes populations de la commune se rencontrent. Les Bréhatins croisent les résidents secondaires, lesquels passent devant les touristes à la journée.
Ce melting-pot vit en harmonie sauf quand certains individus pas très intelligents voire carrément stupides se targuent de remarques déplaisantes à l’égard d’une de ces populations.
C’est celui qui dit à ses petits copains en voyant des bréhatins jouer à la pétanque : « Tu as vu, les sans-dents jouent aux boules ». Tel autre qui, remontant la côte du port avec une carriole remplit de valises et croisant des touristes à la journée qui quittaient l’île, se permet de dire à ses acolytes: « C’est l’ascenseur social, les pauvres évacuent l’île et les gens riches la récupèrent ».
Comment peut-on être aussi bête !
Ces abrutis sont des résidents, semble-t-il, de notre belle commune. Manifestement ils ne la méritent pas. Car Bréhat appartient à tous et à chacun de nous en particulier. Les bréhatins ont besoin des résidents secondaires. Ils apportent une partie de l’activité économique. Mais les résidents secondaires ont besoin des bréhatins, car sans eux l’île serait un lieu mort. Et les touristes à la journée ont besoin des deux autres. Toutes ces populations sont nécessaires pour faire vivre notre île. Elles doivent se respecter.
Heureusement c’est le cas en règle générale.
Car il faut bien le dire, le tourisme est une activité essentielle pour Bréhat. Il serait bon de favoriser une activité économique moins dépendante du saisonnier, mais aujourd’hui nous n’en sommes pas là. (Nous aborderons ce sujet dans un prochain numéro). On doit donc se demander si notre île reçoit correctement les touristes.
On peut avoir quelques doutes.
Dans un de nos articles nous montrons, en prenant l’exemple de l’office du tourisme et du camping, que nous pourrions mieux faire. Dans un autre article on constate aussi qu’une de nos fiertés, le phare du Paon, est difficilement accessible depuis la tempête de février 2014. Or personne ne veut rien faire, surtout pas la municipalité. Pour recevoir les touristes, c’est moyen. Nous reparlons des barrières qui posent toujours plus de problèmes qu’elles n’amènent de solution, c’est le cas de le dire car, en plus, elles nous coûtent des sous. Nous abordons également la gestion des corps-morts qui pourrait être améliorée. Enfin dans un autre article nous laissons nos ados s’exprimer sur Bréhat en été.
Heureusement que la qualité du site de notre commune attire de toute façon les touristes, mais franchement on pourrait faire mieux. Pour fêter l’été nous donnons le programme des festivités dans notre commune en pages centrales. Il y a surement des oublis. N’hésitez pas à nous en informer.
Moins en rapport avec l’été nous revenons encore une fois sur la presse à ordures ménagères ; la municipalité reste totalement inerte malgré ses déclarations fracassantes. Nous abordons également le sujet du portage des repas pour les anciens, même s’il est pris en charge par des bénévoles très méritants, il devrait être professionnalisé pour être totalement régulier, surtout le week-end. Enfin nous évoquerons un exemple intéressant de promotion de l’art et des produits bréhatins.
Nous vous informons aussi que nous tiendrons un stand le samedi 5 août sur la place du bourg. Nous proposerons une buvette, des crêpes mais surtout un espace de dialogue.
Voilà pour cette fois ci, le prochain numéro, le numéro 4, est prévu pour le mois d’octobre ou novembre 2017. En attendant, je vous souhaite une bonne lecture.