La presse à ordure ménagère, l’inertie municipale se confirme

Des crédits au budget municipal depuis plusieurs années pour la presse, mais rien ne bouge.

Par Danouchka Prigent et Henri Simon, conseillers municipaux

Dans le précédent numéro, nous avons exposé en détail les problèmes que posait la presse à ordures ménagères. Nous n’y reviendrons pas cette fois-ci. En revanche nous souhaitons, à nouveau, souligner l’inertie de la municipalité sur ce sujet.

En 2015, le conseil municipal avait voté 300 000 euros d’investissement pour les ordures ménagères. Résultat ? Rien n’a été fait pour la presse au cours de l’exercice.

Encore mieux, en 2016 le conseil municipal vote un investissement de 700 000 euros. Mais en exécution rien n’a été fait pour la presse non plus.

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Et maintenant pour 2017, la municipalité a proposé 500 000 euros d’investissement au conseil municipal du 1er avril 2017. Sur quel projet ? Pas de projet ! Enfin si, des déclarations… La municipalité nous dit que : « la commission Environnement-Patrimoine a beaucoup travaillé sur le sujet. » C’est bien !

Et la même municipalité « pense que la commission serait en mesure de présenter à l’ensemble du conseil municipal un projet cohérent avant la fin de ce semestre ». (voir le procès-verbal du conseil municipal du 1er avril 2017). Le semestre est passé et toujours RIEN.

Comme nous l’avions annoncé, lors de ce conseil municipal, en l’absence d’un quelconque projet, nous avons voté contre les 500 000 euros en investissement pour les ordures ménagères pour 2017. Pour ne rien en faire, autant ne pas voter ce montant. C’est, d’ailleurs, à la limite de ce que le code général des collectivités territoriales appelle la sincérité d’un budget. Si le conseil municipal vote un montant au budget, alors qu’il est déjà pratiquement certain qu’il ne l’exécutera pas au cours de l’exercice, le budget n’est pas sincère. C’est juste de la poudre aux yeux.

Depuis que nous sommes élus, en 2014, nous insistons pour que ce problème trouve enfin une solution. Et rien ne bouge. C’est ce que nous qualifions d’inertie…

Et en attendant, nos agents continuent à travailler dans une ambiance difficile pour ne pas dire dégueulasse cet été. Et l’environnement continue d’en faire les frais.