Deux exemples, l’office du tourisme et le camping, démontrent que l’accueil des touristes pourrait être largement amélioré
Danouchka Prigent et Henri Simon, conseillers municipaux
L’Île de Bréhat est un haut lieu touristique. Pour recevoir ces touristes, il faut des lieux pour qu’ils puissent profiter au mieux de notre commune. Nous prendrons deux exemples qui montrent que la municipalité pourrait mieux faire pour les accueillir : l’office du tourisme et le camping du Goareva.
L’office du tourisme d’abord ; déjà, il faut trouver où il se situe ! De nombreux touristes se perdent avant de le repérer, planqué dans un coin de la place du Bourg, on ne peut pas dire que l’endroit est idéal. Ensuite, il faut qu’il soit ouvert. Ce n’est pas toujours le cas. Par exemple, le samedi et le dimanche de Pentecôte, il était fermé (!). En plus, il faut aimer grimper. Si vous êtes âgé ou handicapé, et bien l’office n’est pas pour vous, car il est simplement inaccessible. Cet office du tourisme ne peut donc remplir complètement sa mission d’information des touristes, puisqu’une partie n’y a pas accès. Bien sûr, il existe internet. Mais tout le monde n’utilise pas cet outil. Un lieu en rez-de-chaussée au Port-Clos nous parait indispensable. Un projet d’espace d’accueil a été proposé à la municipalité par un commerçant du port. Elle s’est empressée de le refuser sans rien proposer d’autre…
Le camping du Goareva ensuite ; en fait à part le site, qui est extraordinaire, tout y est sommaire. Les sanitaires se situent loin des emplacements. Le site est moyennement bien entretenu. Aucun service n’est proposé. A Bréhat on s’approche du camping sauvage. Cela pose problème, car il reçoit quand même beaucoup de saisonniers employés sur l’île pendant l’été qui, faute de logement disponible, campent. Il faut aimer le logement sommaire. C’est vrai, il n’est pas cher. Heureusement ! Pas de service donc pas cher comme le dit le « Petit Futé ». Il serait peut être bon de revoir complètement son fonctionnement, car il semble bien que la municipalité s’en désintéresse assez. Il y aurait peut être un avantage de le faire gérer par une délégation de service public. On pourrait creuser la question.
De plus il faudrait aussi assurer l’ordre public. L’été dernier, à plusieurs reprises, des jeunes faisaient le bazar. Personne n’est intervenu. La raison ? Il n’y avait pas de gendarme la nuit.
Un peu court comme excuse !