Qui est ce personnage peint par Seevagen en 1929 ?
Par Eugène Prigent
En réponse à un quiz lancé par la Galerie Stéphan, qui détenait ce tableau, il fut prétendu qu’il s’agissait du sculpteur César André Vermare, son voisin et ami. Au vu des dates, et de la non-ressemblance, la réponse est non, il ne s’agit pas de Vermare ! (fiche réalisée par un amateur éclairé de Seevagen).
Alors qui ?
Le portrait arrive sur FACE B, où des descendants de la famille Le Cleuziat, d’origine Bréhatine, prétendent que ce portrait se trouvait dans leur enfance chez une grand’tante, Tayette, (pour tata Henriette), qui demeurait près de l’église (aujourd’hui Ti Puñs). D’autant que la ressemblance, notamment dans le regard, est là.
Si on connaît l’habitude qu’avait le peintre de très souvent faire figurer sur ses portraits des indices de leur cadre de vie (paysage), on distingue sur le tableau-mystère le moulin de Krec’h ar Pot de l’autre côté de la Corderie, ce qui semblerait indiquer que le modèle habitait le versant sud de la dite Corderie. Il se trouve que de ce côté (vers Toul an aod) habitait une certaine Monique Goaziou (née Lanoux), fille d’Angeline, soeur de Yéyette, Constant, Aimé et donc cette maison aurait été habitée par leur père : Charles Le Cleuziat.
Reste que la tenue : les vêtements, le chapeau, évoquent un artiste.
Alors ???
On retrouve une photo de mariage des parents de Martial Véroux.
Dessus BANCO ! Charles… et même le chapeau !
Il paraîtrait qu’il y a encore un MAIS
Ce qu’on aimerait encore savoir, c’est le lien qui unissait le peintre et son modèle, et le parcours du tableau depuis chez Tayette. L’enquête continue…