Les barrières nous coûtent des sous

Les difficultés engendrées par les barrières coûtent des sous et ce n’est pas la commune qui paye.

Par Chrystelle Judic

Dès le départ, je n’en voulais pas de ces barrières, imposées sans concertation par la municipalité qui n’a manifestement pas réfléchi aux conséquences.

Nous avons fait de gros investissements au profit des personnes handicapées pour notre hôtel. Mais avec ces contraintes qui empêchent le tax-ile de se déplacer dans le bourg, ces personnes ne peuvent être déposées devant chez nous. On fait comment ?

Du même genre, on nous vend les barrières pour des raisons de sécurité. Certes, mais s’il arrive un problème de santé à une personne dans le Bourg, les pompiers mettent plus de temps à arriver. La municipalité avait proposé d’installer un défibrillateur. Où est-il ?

Je n’arrive pas à m’habituer à ces barrières, et maintenant il faut même que nous les payons.

Ben oui ! Le transporteur nous demande un « supplément barrière ».

Alors soyons clair, je n’en veux pas au transporteur. Les livraisons, du fait des barrières, sont plus compliquées car elles engendrent des manipulations plus importantes, et la municipalité lui facture les frigos. Il faut bien qu’il répercute les prix ou qu’il prenne les frais supplémentaires en charge lui-même.

De toute façon, les dindons de la farce, c’est nous ou le transporteur qui payons en fin de compte. C’est ce qu’on appelle un impôt municipal de plus à la charge des commerçants.

Si encore il y avait un service en plus. Mais non ! Rien du tout, si ce n’est les emmerdements que ces foutues barrières occasionnent. La municipalité nous taxe déjà suffisamment pour le ramassage des ordures. Mais avec un service on ne peut plus aléatoire et qui s’est dégradé ces dernières années.

Les verres ne sont plus ramassés par les agents, c’est nous qui devons les transporter dans les containers du Bourg. Comme si nous n’avions que cela à faire.

Pareil pour le polystyrène qui contenait le poisson. On doit le stocker, bonjour l’odeur, et le transporter nous même à la déchetterie qui est ouverte de temps en temps ; en tout cas pas souvent.

Et je ne parle pas des odeurs d’égouts que l’on sent jusque dans les chambres de l’hôtel.

Et quand j’essaye d’appeler un des responsables de la municipalité pour évoquer un de ces problèmes, je tombe la plupart du temps sur le répondeur.

Rien n’est fait pour favoriser le commerce dans notre commune et on déplore un manque de concertation sur nos attentes en amont des décisions.

On attend du dynamisme de la part de notre commune et on a le droit qu’à des emmerdements.

Ras-le-bol !