Le comité pour le jumelage Bréhat-Itterswiller a aujourd’hui 44 ans. Une page se tourne, Marie Thérèse Colin laisse la présidence, après 15 ans de loyaux services, à Patrick Decaen.
Contrairement à Itterswiller, le jumelage est pris en charge par une association loi 1901. C’est une tradition bréhatine qui veut cela.
Un des objectifs du nouveau président est de renouveler les adhérents. La moyenne d’âge de ceux-ci est élevée, il faut donc intéresser les jeunes et les nouveaux arrivants sur l’île.
Ce n’est pas une mince affaire.
L’association organise tous les deux ans un échange entre les communes. Une tentative de rapprochement entre les deux écoles n’a pas été concluante. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas tenter de renouveler l’expérience dans les prochaines années.
En terme financier l’association se porte bien. Elle ne dépend pas des subventions de la mairie car elle s’autofinance. Même si la municipalité est toujours présente en cas de besoin, elle trouve ses subsides principalement par la vente de gâteaux, de vins d’alsace et d’huitres en février et en juillet (le 21 juillet cette année).
Le concert, (voir ci-dessous) est également une source non négligeable de revenu.
Ce qui est certain c’est que Patrick est extrêmement attaché à la pérennité de cette association. Il estime qu’il est important de poursuivre ce jumelage qui avec le temps a pris tout son sens et rapproche deux communes qui sont séparées de près de 1000 km.
Elle marque la parfaite complicité qui existe entre les Alsaciens et les Bretons, deux régions à forte identité et qui ne sont séparées, comme le dit un humoriste, que par la France.
Il faut que cette complicité perdure et passe les générations.
C’est vraiment le défi que Patrick s’est fixé.
Nous espérons à Bréhat murmure que tout le monde se sentira concerné.
C’est aussi cela l’avenir de Bréhat.