L’absence de gestion collective des déchets verts pose un vrai problème pour cette activité
Quand j’ai commencé en 1981, nous n’étions pas très nombreux sur le créneau de l’entretien des jardins. J’ai choisi ce métier pour pouvoir rester sur Bréhat. J’ai appris l’élagage sur le tas pour répondre aux besoins de mes clients. Aujourd’hui je gère une petite entreprise qui emploie 5 salariés.
Actuellement, sur le marché de l’entretien de jardins et espaces verts, nous sommes 5 entreprises auxquelles il faut rajouter les personnes qui exercent ce métier en tant qu’auto-entrepreneurs. Il est possible de vivre de ce métier mais le marché est saturé. De plus nous rencontrons deux types de problèmes :
D’une part, une difficulté de recrutement. En effet, il est difficile de convaincre les gens de venir travailler sur Bréhat où il est presque impossible de trouver un logement à l’année.
D’autre part, la commune n’assure pas la gestion des déchets verts. Nous sommes laissés à nous même sans aucune solution globale ce qui nous amène à mettre en place des solutions individuelles pas toujours satisfaisantes.
Par Yves Petibon