Guillaine Querrien
Monsieur le maire,
Il y a urgence à arrêter la dégradation de l’estran d’une grande partie de la côte sud est de Bréhat, par le passage répété d’une livraison de sable pour la plage de Pen Ar Gardeno.
Il s’agit d’une transformation d’un espace naturel classé avec dégradation évidente.
Veuillez recevoir mes salutations distinguées
Nota : le maire a, en ma présence, téléphoné au transporteur pour qu’il cesse immédiatement la livraison, sous peine qu’une plainte que j’avais déposée à la mairie soit transmise à la gendarmerie de Paimpol.
La livraison a en effet cessé depuis.
Charlotte Daigre
Cela se murmure mais cela doit aussi se dire haut et fort, ici, là et partout.
Le Festival des insulaires dont le projet a inquiété certains, réjoui d’autres a enfin eu lieu, et c’est NOUS qui l’avons fait !
On a coutume de dire après la fête la défaite. Il n’en est rien aujourd’hui, bien au contraire ! Il est temps encore de remercier et de féliciter tous ceux qui ont donné de leur temps, de leur énergie, tous ceux qui ont mis en commun leur intelligence, leur imagination et leurs compétences, tous ceux qui ont offert leur efficacité et leurs sourires pour relever le défi de l’édition 2017 du Festival des Insulaires. Nous avons beaucoup donné mais nous avons reçu plus encore.
Grâce à tous, Bréhat sort heureuse et grandie de cette expérience, riche d’une nouvelle force : celle de la joie partagée et du plaisir à faire ensemble, habitants à l’année, estivants ou bréhatins de cœur. Au-delà des clivages habituels, par-delà les clichés et les a priori, dans la bonne humeur, nous nous sommes rencontrés, nous avons traversé cette aventure comme un équipage uni et soudé. Nous avons donné de notre île l’image qu’elle mérite. Nous avons su montrer aux autres mais avant tout à nous-mêmes ce qu’elle a de meilleur et que nous ne devons plus ignorer : ensemble nous sommes capables, nous sommes beaux et forts mais surtout nous sommes heureux ! Gargarisons nous de cette réussite, faisons de ce constat un mantra: les plaisirs de cette ampleur sont rares et ne se boudent pas. Mais n’en restons pas là. Ne perdons pas cet élan, réfléchissons ensemble à la manière de nourrir, de faire exister et de pérenniser cette belle énergie, de la mettre au service de notre vie de tous les jours et de l’avenir de Bréhat.
Et puisque d’évidence, agir ensemble nous va mieux que parler, mettons-nous au travail pour imaginer d’autres événements sur l’île qui nous permettraient de vivre à nouveau, loin des polémiques, loin des réussites ou des échecs individuels, de beaux moments collectifs. Quoi ? Quand ? Comment ? À nous de proposer, de discuter, de construire un projet de festival récurrent à Bréhat. La musique, le cinéma, la photo, les arts du cirque, les fleurs, la peinture, la littérature, les sciences, la nature, l’innovation, le sport, les métiers… à nous de définir un thème différent de ce qui existe ailleurs, qui mette notre île et ses ressources en valeur, qui donne envie aux gens de participer à un événement ambitieux sur le fond et populaire sur la forme. Je sais que ce sera difficile mais, riche de l’expérience récente, je sais aussi que nous pouvons le faire.
Je vous propose d’envoyer vos idées à l’adresse mail créée pour l’occasion : notrefestivalanous@orange.fr ou encore d’adresser ou de déposer vos courriers à l’Office du tourisme de Bréhat en indiquant Notre festival à nous sur l’enveloppe. Je m’engage à collecter les idées, à vous en proposer une synthèse et je vous donne rendez-vous dans quelques mois pour voir où tout cela nous mène.
Catherine Boursin
Une publication entièrement à charge contre la municipalité élue ne peut mettre la démocratie en exergue. Où sont les propositions constructives et positives? La critique est aisée….