L’artisanat, une approche prometteuse.

C’est une activité qui a un gros potentiel, encore faut-il que la municipalité ait la volonté de l’aider.

artisanat

L’artisanat est une activité professionnelle indépendante de production, de transformation, de réparation ou de prestation de service.

Elle est exercée par un travailleur indépendant, l’artisan, qui justifie d’une qualification professionnelle et d’une immatriculation au répertoire des métiers pour l’exercice, à son propre compte, de cette activité. Les métiers de l’artisanat sont regroupés en quatre grandes familles : l’alimentation (boucher, pâtissier…), le bâtiment (couvreur, électricien, maçon…), la production (graveur sur pierre, marbrier…) ou le service (maroquinier, horloger…).

Pour lancer leur activité, certains professionnels de ces métiers choisissent le statut d’auto-entrepreneur. Ils créent alors une entreprise individuelle qui bénéficie de formalités allégées et simplifiées. Cette activité peut s’exercer à titre principal ou complémentaire. Le chiffre d’affaires annuel ne doit pas dépasser un certain seuil. Lorsqu’il s’agit d’une activité artisanale, les formalités s’effectuent auprès de la Chambre de métiers et de l’artisanat. Avec plus de 222 000 nouvelles immatriculations en 2016, elle séduit toujours autant et devrait prendre de l’ampleur grâce au projet de loi de finances 2018. Chacun se fera son opinion sur les avantages et les inconvénients de favoriser ces types de statuts, mais une chose est sûre : ils peuvent donner un souffle nouveau à des communes comme Bréhat.

A Bréhat on ne trouvera pas beaucoup d’artisans inscrits au répertoire des métiers. En revanche un bon nombre de personnes travaillent déjà dans le domaine de l’artisanat sous le statut de l’auto-entrepreneur et exercent des métiers artisanaux sans être inscrits au répertoire. Le marché est extrêmement important à Bréhat mais il ne peut être couvert par l’offre locale. En effet le développement de l’artisanat traditionnel est empêché par le manque de locaux disponibles. Un artisan électricien ou plombier a besoin de locaux de stockage ou d’un atelier. Or peu de places sont disponibles actuellement.

Cette activité, qui est par nature, permanente, ne peut donc se développer sans une politique très volontariste de la municipalité sur ce sujet.

A l’heure actuelle cette politique n’est pas en œuvre et c’est bien dommage.

Par Gaby Cojean Prigent