Le télétravail : une nouvelle piste

C’est une activité en plein essor, et notre île pourrait accueillir de nombreux télétravailleurs(euses)

teletravail

Le télétravail a plus que jamais le vent en poupe, qu’il soit exercé par des travailleurs salariés d’une entreprise ou exercé par des auto-entrepreneurs vendant leurs prestations à plusieurs clients. Son développement est d’ailleurs soutenu par une ordonnance récente qui impose désormais de motiver son refus à tout employeur refusant d’accorder le bénéfice du télétravail à un salarié dont le poste y est éligible. Bréhat me paraît un lieu idéal pour le développement de cette forme d’activité.

En effet, s’il n’est plus nécessaire d’endurer embouteillages, transports en commun et stress pour aller travailler, pourquoi ne pas pousser la réflexion plus loin et se mettre au « vert » ? Pourquoi ne pas échanger la pollution et une piètre qualité de vie contre le cadre et le confort de vie offerts par Bréhat ?

Pour de nombreux professionnels, du design à la rédaction, en passant par la comptabilité, la publicité, la création de sites Web ou encore la traduction, Internet est un outil incontournable. L’accès sur l’île y est de bonne qualité et la couverture réseau satisfaisante. Les nouveaux outils de communication à distance, tels que les login de réunion en ligne, les partages d’écrans, etc. permettent même de ne plus avoir à se déplacer pour les rendez-vous professionnels. Dans ce contexte, alors que les journées peuvent être plutôt solitaires, un petit village, et a fortiori une île, offrira un cadre certainement plus propice aux relations sociales qu’une grande ville. En effet, on croisera toujours une connaissance au Bourg, il suffit de choisir son heure. Pour éviter l’isolement qui reste un risque du travail à domicile, Bréhat pourrait investir dans la création d’un espace de co-working. L’aménagement d’un lieu qui ne nécessite que peu d’investissement, sinon quelques prises électriques et une installation Internet Wi-Fi performante, pourrait favoriser les échanges entre professionnels et ouvrir la voie à des collaborations pour les nouveaux venus comme pour les Bréhatins. Et rendre l’île attractive pour ce profil de travailleurs qui viendraient, pour certains, avec leurs enfants, qui rejoindraient l’école, et contribueraient à la vie de l’île tout au long de l’année.

Je suis déjà un télétravailleur.

Par Henri Simon