Ils sont arrivés il y a à peine un an. Charlotte et Josselin Pilon ne sont pas bréhatins mais bretons. Leur petit Léo, lui, est né en Nouvelle Calédonie pendant leur périple de deux ans dans cette grande île. Finalement, ils souhaitaient se rapprocher de leur famille en Bretagne. Leur goût pour les îles les a poussés à rechercher du travail sur une île bretonne. En tant qu’infirmier, le CV de Josselin a intéressé la maison de retraite de Bréhat qui l’a engagé. Charlotte, infirmière aussi, est pompier volontaire. Cette qualité commune et leur volonté de s’engager pour les autres les a bien aidés car le maire, en en tenant compte, leur a fourni un logement communal. Pour l’instant, l’histoire est belle. Mais les choses se gâtent un peu. Si Josselin travaille à la maison de retraite, Charlotte aurait aimé exercer son activité d’infirmière sur notre île. Mais les choses sont compliquées. Il est extrêmement difficile et onéreux d’ouvrir un cabinet d’infirmière libérale sans une volonté municipale affirmée en soutien. C’est dommage car d’autres îles bretonnes seraient intéressées par leurs services. Si elle ne trouve pas de travail, il n’est pas impossible qu’ils se laissent tenter. Bréhat y perdrait, c’est sûr !