Les ordures ménagères : nos réflexions

On contribué à ces réflexions : Danouchka Prigent et Henri Simon, conseillers municipaux,
René Boué, André Le Bousse et Antoine Tartault

Trois scénarios pour trouver une solution pérenne afin de gérer nos ordures ménagères et sortir du projet humainement et juridiquement catastrophique que nous propose notre municipalité

Dans le précédent numéro de Bréhat Murmure, nous avons évoqué le projet de la municipalité qui consistera à construire, à coté de la déchetterie, une installation de compactage des ordures ménagères.
Nous avons souligné les difficultés que ce projet présentait. En effet, il se situe dans une zone protégée par la loi littorale qui prévoit des prescriptions très strictes. De plus cette installation classée pour la protection de l’environnement, prévue par le code de l’environnement fixe également une réglementation précise notamment à l’égard du voisinage. Enfin elle se situe sur un lieu de passage fréquenté et en vue de la chapelle Saint Michel. Et évidement l’opposition des riverains est forte. Tout cela rendra ce projet pratiquement impossible à réaliser en l’état.
De toute façon nous ne pouvons accepter un tel projet qui n’a même pas été soumis aux habitants alors que nous sommes tous concernés.
Or il existe sur Bréhat des gens compétents qui ont déjà réfléchi à cette problématique. La municipalité n’a même pas daigné les consulter. Elle préfère nous raconter qu’elle a eu recours à des « spécialistes » sans nous préciser lesquels. Le conseil municipal du 9 juin 2018 a approuvé le recrutement d’un assistant à maître d’ouvrage, la société TPFi, qui coutera, à nous contribuables, la coquette somme de 198 900 euros TTC (165 750 euros HT). Il faudra rajouter le coût de l’ensemble des travaux.
Le budget va surement exploser.
Nous pensons sincèrement que d’autres possibilités existent, qui permettraient de régler une fois pour toute cette question qui empoisonne la vie de notre île depuis de trop nombreuses années, voire décennies. Nous vous avons indiqué, dans le précédent numéro, que nous vous proposerons nos réflexions.
Trois axes nous paraissent essentiels.
1. Le système envisagé améliore sensiblement les conditions de travail de nos agents communaux.
2. Le système respecte les normes environnementales, soit peu onéreux et surtout n’impacte pas, par ses nuisances, la tranquillité des habitants.
3. Le système est pérenne, ne demande pas trop d’autorisations administratives et règle une fois pour toute la question des ordures ménagères. Il s’adapte facilement aux évolutions législatives qui interviendront forcément.

Le plan du projet municipal
Le plan du projet municipal

Pour réfléchir à cette question nous avons contacté des personnes, qui par leurs fonctions ou anciennes fonctions ou par leurs participations aux affaires de la commune à une époque, ont des choses à dire et ont réfléchi de façon approfondie à cette question. Il s’agit de :
René Boué, ancien conseiller municipal, qui a exercé des fonctions dans la gestion des déchets.
Antoine Tartault, chef d’entreprise, qui prend déjà en charge, pour la municipalité, l’évacuation de certains déchets.
André Le Bousse, ancien conseiller municipal, qui a réfléchi de façon approfondi sur ce sujet.

Chacun d’entre eux a proposé un scénario. Les trois sont différents sans être incompatibles et sont réalisables selon les critères que nous avons évoqués.
Nous les remercions pour leurs contributions.

C’est un peu technique mais c’est la loi du genre.